Grand Parc d'Avalon

Sven en haussa un sourcil, pour le coup.

Je réponds :
"Attends, je cherche à me rappeler... Si mes souvenirs sont bons, j'ai croisé Sarah Ferron avec un gros lard. Elle semblait à la fois amoureuse et... effrayée... Soumise m'est venu en tête. Il y a deux semaines je dirais. Mais je pense que cet homme a une grosse emprise sur lui... Je te parie qu'il est encore dans cette ville."

- Je vois...

Il se permettra d'envoyer de très nombreux messages.

Je demande :
"C'est un gros lard ce Edouard ?"

- Ouais, répondit-il.

J'indique :
"Je vois... Enfin, j'espère ne pas vous mettre sur une fausse piste..."

- Toutes les pistes sont bonnes à prendre, répondit-il.

J'indique :
"Effectivement. Il va falloir la creuser. Ah mais attends... J'ai pris une photo de la place ce jour-là."

Je montre une photo de la place d'Avalon et Sven remarque justement Edouard et Sarah ensemble. Par conséquent, mes souvenirs ne m'ont pas fait défaut. Elle semble très faible sur celle-ci et saignait de la lèvre. Elle donne l'air d'une femme battue. Elle a des hématomes sur elle. J'indique :
"J'ai été le voir pour demander si tout allait bien. Il m'a dit qu'il se rendait à l'hôpital et qu'il n'avait pas le temps de parler. Sarah m'a juste dit que tout allait bien."

- D'accord, répondit-il.

Je range mon téléphone ensuite. Je souffle un gros coup ensuite...

De son côté, il renverra des messages, avec la photo de Claude en guise de preuve. Puis il rangera aussi son téléphone, ensuite.

Je souffle :
"Si je trouve autre chose, je t'en parlerai... Maintenant que... je sais ce qu'il en retourne."

- Bien, souffla-t-il.

Je me secoue ensuite.

De son côté, il souffla un bon coup. La nuit allait être longue...

Je sens aussi que la nuit sera longue.

- Cette journée n'en finit pas, souffla-t-il. Et j'ai pas l'impression qu'on va pouvoir se reposer, là...

J'indique :
"Pourtant, il le faudrait."

- Ouais, je sais, souffla-t-il.

Je finis par m'étirer.

Lui se passa les deux mains, sur le visage.

Je demande :
"Tu... veux intervenir si jamais... ils trouvent où il se planque dans la nuit ?"

- Ouais, fit-il. Je veux pas laisser Oswin et Claire y aller seuls...

Je réponds :
"D'accord, je te suivrai alors..."

- Bien, souffla-t-il.