Parc de Dravania

Je me trouve ici, avec plusieurs blessures au visage, hématomes, coupures.

Mon père est mort récemment. Je dois hériter de l'entreprise familiale basée sur l'armement. Nous fournissons le Wutai et Avalanche, selon l'adage de mon père qu'il n'a pas cessé de nous répéter :
"Qu'importe nos opinions politiques, tant qu'il y a du pognon à se faire, on vend."


Étant l'ainée, je dois hériter de l'entreprise familiale.

Si je refuse cet héritage, cela veut dire que je la laisse entièrement à Daenerys qui pourra avoir tous les armes qu'elle veut pour Avalanche. Entreprise très rentable, surtout en ces moments de conflit.

Voilà pourquoi j'ai fini par accepter de la reprendre, même si je n'en voulais pas à la base. Pour cela, j'ai dû ajouter au moins 350 milliards afin que je possède au moins 51% des parts et que je sois dirigeante majoritaire. D'autant plus que Daenerys n'a pas les moyens de mettre autant d'argent sans se ruiner entièrement. C'est une OPA que j'ai mené. Et ça, disons que Daenerys me l'a fait payer.

Heureusement, je n'aurai pas de soucis particulier d'argent suite à cette action, mais bon,  ça fait très mal au porte-monnaie.

Mais ma décision prévaudra à celle de Daenerys.

Agacé, Spyro finira par arriver ici, en volant, transformé en Bahamut.

Il semblait sur les nerfs, à cause de Daenerys qui était revenu à la charge, alors que le jeune homme l'avait prévenu qu'il en avait marre de la voir tourner, autour de lui. Mais Daenerys en profitait bien pour le faire chanter, et il était à deux doigts de craquer.

Il avait effectivement perdu un peu le contrôle, avant de se transformer, manquant de la rôtir, comme toute sa famille.

Il avait effectivement pris la fuite, très vite.

Je tente d'ailleurs de me soigner comme je le peux. Je remarque le dragon mais sans trop calculer que c'est Bahamut, tant je suis dans les choux.

A la vue d'Edie, et des blessures qu'elle semblait avoir, Spyro verra rouge, mais réussira à reprendre le contrôle à temps.

Il se posera avant de reprendre forme humaine, et fera quelques pas, avant de s'effondrer.

Je sursaute quand je remarque que c'est Spyro. Je tente de marcher vers lui, je titube très légèrement.

Le jeune homme se relèvera d'ailleurs. Bien que difficilement. Il grimaça, sous l'effort.

Je demande :
"Ça n'a pas l'air d'aller... Tout va bien ?"

- J'ai failli... complétement... perdre le contrôle, souffla-t-il, la voix tremblante.

Edie savait qu'il avait de plus en plus de mal, depuis peu, et la cause en était l'insistance de Daenerys, envers lui.

Je grimace :
"Je vois... J'ai dû prendre la décision rapide de lancer une OPA sur l'entreprise de mon père... pour m'assurer 51% des parts. Pour pouvoir prendre toutes les décisions."

- Tu as... bien fait, souffla-t-il. Parce que Daenerys est venue quémander l'aide de ma famille, pour lancer elle aussi une OPA...

Je grimace :
"Oh... je... vois. Enfin, je sais qu'elle n'en restera pas là... Je crains la visite de ses potes d'Avalanche."

- En... effet...

C'est ce qu'il redoutait aussi, en vérité.

Je me prends la tête dans mes deux mains. Oh, je vais me prendre un attentat très bientôt... Je n'aurai jamais le temps de m'organiser.

C'est ce qu'il semblait redouter aussi. Surtout au vu de ce que ses parents venaient de lui envoyer.

Sale pute de Daenerys... Je te retrouver, je t'arrache la tête...

Je baisse les yeux :
"Je crois que... c'est peine perdu... Je n'aurai jamais le temps de changer les serrures de l'entreprise... Le serrurier ne peut être là que... dans deux semaines."

- Oh bordel, souffla-t-il.

Ouais, ça craignait un peu, là.

Il enverra de nombreux messages, pour le coup, en évitant ses parents, au vu de ce qu'il avait reçu.

Je grimace avant que je remarque qu'on parle de pillage de Targaryen Ammo and Warstock...

Je souffle un gros coup ensuite...

Il le verra aussi. Et ça le fera se tendre, d'ailleurs.

Je manque de m'écrouler au sol.

Spyro se précipitera sur elle, pour la rattraper.

Je me laisse faire par Spyro. Surtout qu'une autre OPA commence à avoir lieu...

Spyro la gardera donc contre lui. Ça le démangeait d'aller détruire des trucs, en vérité, mais il se devait de garder son contrôle.

Je lance :
"Je... la hais..."

- Moi... au... aussi, souffla-t-il.